La beauté Objective et Subjective chez Hutcheson
La beauté, est-elle objective ou subjective ? Si l’idée de la beauté est excitée par les qualités réelles de l’objet, cela en fait revient à savoir si la beauté chez Hutcheson tient des qualités premières ou des qualités secondes. En distinguant les qualités premières des qualités secondes, on peut reprendre la perception chez Locke où les qualités premières sont étendue, son, mouvement alors que les qualités secondes sont la couleur, l’odeur, le chaud, le froid etc. Les qualités secondes ne sont pas les objets eux-mêmes mais sont les représentations en nous. Par exemple, un objet rouge est en objet qui a le pouvoir de produire la sensation rouge en moi mais qui n’est pas rouge en soi. Par conséquent, ce que l’on entend par des qualités secondes semble tout à fait correspondre à ce qu’Hutcheson dit de la beauté absolue. Donc à la fois la beauté absolue est d’un côté des qualités premières et à la fois elle est d’un côté des qualités secondes. Il y à cette tension entre subjectivité et objectivité. Ce sont les mêmes tensions que Kant également cherche à résoudre. Selon Laurent Jaffro, un philosophe français, Hutcheson cherche en somme à dégager une troisième sorte de qualité, une qualité seconde qui n’existe que dans l’interaction. Cette qualité se présente dans le sujet sous la forme d’une perception sensible mais qui ne peut pas être purement subjective même si cela n’existe que par le sens interne. Cette qualité dit quelque chose de l’objet. Elle est en rapport avec les structures des objets. Par conséquent, cette catégorie intermédiaire permet à Hutcheson de rester attaché à la dimension théologique au sens que la beauté est encore le signe de moralité et encore le signe d’intelligent.
Bibliographie:
- Galileo, The Assayer in The Scientific Background to Modern Philosophy, Selected Readings, Edited by Michael R. Matthews, Hackett Publishing Company, Indianapolis/Cambidge, 1989.