Qu’est ce que c’est la laideur? Est ce qu’il y à la laideur dans la beauté? Est ce que c’est une chose? Est ce que c’est une qualité?
Je voudrais aborder ces questions par la recherche sur l’origine de nos idées, de la beauté, de la vertu par un philosophe écossais du XVIIIe siècle Hutcheson.

Hutcheson distingue deux niveaux des sens esthétiques: les sens externes et les sens internes. Ce sont les sens par lequels lesquels on juge quelque chose beau ou laid. Chez Hutcheson, aucune organe ne correspond pas à la perception morale ou esthétique. Pour cette raison, il insiste sur les priorités de l’expérience. La facilité est première. Il faut ressentir par les sens externes pour pouvoir juger, par exemple, toutes les qualités comme des couleurs qui sont trouvées par les sens externes. Cette passivité suppose l’existence de l’objet extérieur. En d’autres termes, Hutcheson définit un objet comme une occasion nécessaire de peine ou de plaisir. Par conséquent, la beauté se trouve dans quelque chose et non pas simplement dans l’esprit humain. Hutcheson tient à distinguer un deuxième niveau. Il y a un sens interne par lequel on perd le rapport au monde et ce sens est plus complexe. Il perçoit la beauté de l’ordre de la régularité, de l’harmonie. En plus, il accomplie le sens moral qui a tendance à approuver la vertu. Or Hutcheson comme les auteurs d’antiquité veut montrer que les hommes ont des principes moraux. C’est un lien fort entre l’esthétique et le morale, la beauté et beau. Donc Hutcheson insiste sur le caractère relationnel de la beauté. C’est par des associations d’idées qu’on juge quelque chose beau ou laid. Il n’y a pas de laideur positive par le sens interne alors qu’il y a un caractère déplaisant et désagréable dans le cas de sens externe. En plus, le sens interne n’est pas une source immédiate de douleur. Donc la laideur n’est qu’une absence de la beauté. Par conséquent, il n’y a pas de laideur dans la beauté.

Bibliographie:

  • Hutcheson, Francis, Recherche sur l’origine de nos idées de la beauté et de la vertu, Vrin, 2015.